Développement personnel

Quand la vie devient un concours d’images instagrammables!

La vie à mes yeux est synonyme de liberté, d’escapade, de connexion à la nature, à soi et au monde. Quoi de mieux que vivre l’instant présent, admirer la vie avec des yeux d’enfant, sortir de sa zone de confort, se laisser surprendre via l’expérience, les 5 sens en éveil.

Mais alors, face aux fléaux des réseaux sociaux, je me questionne. Peut-on réellement profiter et ressentir ce monde, greffé à son téléphone, coincé derrière l’objectif de son appareil photo? Au final, à défaut de vouloir tout partager en ligne immédiatement, ne serions pas nous-même en train de perdre ces instants si précieux pour s’embarquer dans un voyage virtuel plus que spirituel ?

Aujourd’hui lorsque je me balade sur les réseaux sociaux, ou lorsque j’entends certaines conversations balisées d’expressions codées empruntées au jargon du marketing, je réalise que le monde a bien changé ! De parfaits anonymes, utilisent et exposent leurs vies pointilleusement orchestrées, pour se créer une image de marque qui vend du rêve!
Et aujourd’hui pour devenir une personne influente et avoir la vie la plus cool, il faut s’exposer, montrer qu’on fait plein de choses, qu’on mange, qu’on lit, qu’on fait du sport, qu’on a une famille parfaite, et de plus en plus qu’on est spirituel, qu’on réfléchit et qu’on est intelligent (avec le soutien des citations toutes faites bien sûr).

En effet, l’engouement pour la spiritualité et le yoga s’étale sur la toile. Concrètement, que le yoga et la quête spirituelle soit une tendance actuelle, je trouve cela plutôt positif, car ses bienfaits sont multiples et c’est selon moi un moyen de faire évoluer le monde positivement. C’est donc plutôt une bonne nouvelle que le yoga se démocratise et devienne une pratique de plus en plus accessible.

Néanmoins je reste sceptique quant à la tendance à afficher cette vision esthétique et aseptisée du yoga, pour qu’elle soit photographiquement instagrammable.

De plus en plus de monde expose leur spiritualité et surtout leur séance d’asanas (postures de yoga) et même de méditation aux yeux du monde. Alors j’ai essayé, mais perso je n’arrive pas à méditer lorsque je m’inquiète de savoir quelle tête j’ai les yeux fermés…lol

Le Yoga devient alors une course à l’image et à l’égo, où tout est parfaitement mis en scène et soigné comme dans un studio de photo publicitaire avec en fond une tenture mandala, la statuette d’une divinité indienne, un bâton d’encens et une belle plante (je ne parle pas de la fille en brassière là…)
Bref, pour exister et se sentir important et aimé, on suit alors des recettes infaillibles, à base de filtres et d’hashtag percutants, de citations clichées, de postures impressionnantes que l’on ne peut pas tenir dans des lieux non adaptés à la pratique (oui j’ai fait les mêmes photos moi aussi…).

A la recherche de clic et de follower, de La photo qui fait à la fois zen et qui nous met en valeur, celle qui fera mouche et qui satisfera un besoin égocentrique de reconnaissance, certains ne pensent plus qu’à travers ces réseaux sociaux, et cela envahit leur vie quotidienne jusqu’à l’influencer.

Les flux Instagram ou Pinterest dictent alors les tendances, alors en troupeau tout le monde reproduit les mêmes images en se taguant dans des challenges de contorsions ou de handstand. Le corps est mis en abîme pour nourrir l’ego plus que l’âme.

Nous sommes bien loin de l’esprit instantané, duquel est né le fameux réseau Instagram (d’où son nom d’ailleurs), dorénavant rien n’est posté au hasard, tout est travaillé et préparé, ce qui demande beaucoup d’investissement et de temps. Les photos sont de plus en plus retouchées, et les mises en scènes recherchées. Tout cela s’éloigne selon moi de ma vision de la vie, et du yoga encore plus. C’est pourquoi j’ai eu besoin de mettre le Holà et d’exprimer ma réflexion à ce sujet. Je lutte encore chaque jour pour réussir à utiliser ce média intelligemment sans tomber dedans. Et croyez-moi ce n’est pas évident…

Insta-déprime

Après 2017 j’ai diminué les publications sur le blog et sur instagram, non pas parce que je n’aime plus écrire ou parce que je ne vous apprécie plus, loin de là ! Il s’agit plutôt d’un besoin de prendre du recul face à de nombreux questionnements. Au fond pourquoi ai-je besoin de partager ? Qu’est-ce que cela m’apporte ? Qu’est-ce que ça apporte aux gens qui me suivent ? Mes partages sont-ils bienveillants, utiles, ou égoïstes ?

Sans m’en rendre compte à mon retour de voyage en 2017, influencée par l’environnement ambiant, je me suis engouffrée dans une spirale infernale, dans laquelle je n’avais mis qu’un orteil jusqu’alors. Ce tourbillon n’est autre que celui des réseaux sociaux et leur addiction malsaine.

Ce monde virtuel m’a alors happé, et fait perdre mes vraies motivations et valeurs. Entrainée malgré moi dans une véritable course au like et un impitoyable concours d’images, je me suis surprise à avoir des comportements d’avidité, de compétitivité ou encore des sentiments de frustration ou de jalousie envers les gens qui voyageaient, alors que moi j’étais rentrée de mon long périple. Mais surtout j’ai constaté que tout cela entraînait peu à peu en moi, des complexes et une perte de confiance et de motivation.

N’ayant aucune envie de rentrer dans ce jeu narcissique et futile, qui au lieu de libérer ma créativité et de m’aider à m’épanouir et avancer, me réduit et me soumet, j’ai décidé d’en analyser les dérives. Essayons de comprendre ensemble en quoi ce monde virtuel est plus néfaste qu’on ne le pense.

Businesswoman using mobile phone in coffee shop

Une génération déconnectée

A être trop connecté on se déconnecte de la vraie vie! Cette utilisation à outrance des réseaux sociaux est un miroir sociétal, et il n’est pas étonnant de constater qu’actuellement dans nos pays, la dépression est l’une des maladies les plus répandues chez les jeunes. Et selon moi l’hyperconnexion y est réellement pour quelque chose, c’est le nouveau fléau 2.0

Ces réseaux poussent en effet à la frustration constante. Nous sommes conscients que chacun n’expose qu’une version sublimée de sa propre vie, mais on ne peut s’empêcher de se comparer et de se convaincre que la nôtre n’est pas aussi bien. Pour la simple raison que l’on n’a pas de si jolies photos, ou autant de “followers” on se sent inférieur. Tout le monde semble ne faire que des trucs passionnants, ou avancer plus vite que nous sur la voie que l’on suit qu’elle soit professionnelle ou personnelle.

On se lance alors dans une guerre psychologique, une tyrannie du like, une course à l’expérience la plus cool où l’on gaspille des heures entières à rêver au lieu de vivre.

On dit que pour vivre heureux il faut vivre caché, et je pense parfois qu’il y a du vrai dans cela, à trop s’exposer au regard des autres on attache trop d’importance à celui-ci. C’est lorsque l’on arrive justement à s’en détacher que l’on arrive à s’épanouir et être pleinement soi ! On peut alors réaliser des choses plus grandes ! A quoi bon envier la soi-disant vie rêvée des autres, au lieu de cela partons vivre nos rêves et partageons-les physiquement avec les êtres qui nous sont chèrs, et non pas virtuellement avec de parfaits inconnus !

L’image à défaut de l’émotion

Ce qui est assez paradoxal c’est de constater que parfois l’envers du décor est assez triste. Derrière l’image d’une vie de rêve se cache souvent une vie creuse, une sorte d’enveloppe dorée qui ne contient rien, la vie n’est pas une publicité…

Certains ne savent plus profiter de l’instant sans prouver à ceux qui n’y sont pas, à quel point ils ont une vie fantastique… Passer son temps à poster des photos ne montrerait pas plutôt que notre vie manque sérieusement d’intérêt ?

Passer un concert derrière son écran, prendre sa bouffe en photo et la savourer froide, montrer ses séances de sport de manière esthétique et sexy, alors qu’en vrai on est dégoulinant le peu de fois où l’on pratique vraiment, faire croire au monde entier qu’on s’amuse avec nos amis, alors qu’en réalité c’est avec notre smartphone que l’on passe le plus de temps…

Avec le Yoga c’est pareil, on ne montre que les postures les plus impressionnantes et glamour, celles qui nous valorisent. On mélange gymnastique, art du cirque, danse et yoga pour ne montrer sur l’écran que de la performance. Cette dérive favorise l’aspect de compétition, la comparaison, elle effraie les novices et attire les avides de challenge. Mais finalement où est l’essence du yoga, cette philosophie qui prône l’oublie du Moi et de l’ego ? Chaque chemin est personnel et n’a pas besoin selon moi d’être exposé au monde entier pour être validé.

Attention je ne juge personne, je fais moi-même partie de cette génération qui collectionne les images plus que les expériences et qui est constamment en recherche de reconnaissance. J’ai ceci dit parfois la sensation de moins partager avec les gens et dans la vraie vie, bien trop accaparée par ce monde digital et par la reconnaissance qu’il me renvoie (ou pas d’ailleurs).

D’après une étude du TNS les 16-30 ans passent en moyenne 2h30 par jour sur les réseaux sociaux soit l’équivalent d’une journée entière par semaine, donc presque 2 mois par an, quel gâchis!

Je ne suis pour ma part pas une grosse addict, mais j’ai failli le devenir à mainte reprise. Heureusement ma conscience m’a fait réagir à temps. Je ne supporte parfois plus la compagnie de ceux qui sont totalement drogués, emprisonnés de leur petit monde virtuel, je ne les trouve plus présents dans le monde réel, seul leur enveloppe physique est là mais leur esprit semble ailleurs… Je ne veux pas être comme ça, blâmez-moi si ça m’arrive !!!

Heureusement tout le monde ne s’est pas fait complètement contaminer, il reste des gens attentifs et avec qui on peut partager encore de vrais moments de qualité, sans avoir ce téléphone posé sur la table, Ouf.

Il est d’ailleurs assez amusant de constater que ceux qui sont les moins connectés et peu influents sur la toile, sont souvent ceux qui sont les plus passionnants, et qui ont les vies les plus intéressantes. Cela peut-être parce qu’au lieu de perdre du temps à se construire une vie parfaite et imaginaire face caméra ils sont en train de la vivre réellement dans les coulisses…

Surfer sur la toile

Malgré tout, je tiens à le dire, j’adore notre époque ! Elle est riche, les consciences s’ouvrent aux notions de bien-être, de spiritualité, de développement personnel, de consommation responsable, et de développement durable. Même si le multimédia, reste une menace, il apporte également énormément d’avantages !

En effet Internet est une vraie mine d’or qui offre énormément de perspectives. Je trouve même paradoxalement que les réseaux sociaux, de même qu’ils peuvent isoler les gens, peuvent les rassembler. Ces plateformes permettent de créer des communautés d’entraide, et même de créer des rencontres. J’utilise énormément Facebook, c’est grâce à ce réseau que j’ai par exemple trouvé une collocation en Australie, des coéquipiers d’aventures, des réponses à mes questions, du matos, du boulot … et j’en passe.
Alors les réseaux je dis oui mais avec détachement, intelligence et modération ! Il faut selon moi savoir partager non pas pour son contentement égocentrique, mais pour être utiles aux autres, les inspirer et les rendre heureux, pas jaloux…

Bref, pour ma part je n’ai pas pris la décision d’arrêter de surfer sur la toile et de partager mes humeurs, mais j’ai décidé de ne pas en faire ma priorité, et de me désintoxiquer au quotidien et au moins une fois par an par un nettoyage de fond (lire l’article detox digital). Je veux passer plus de temps à avancer et m’épanouir ! Car au fond ce blog est né avant tout par passion, et c’est la passion qui me donne l’authenticité et la sincérité qui m’est propre !
Alors je vais continuer mon voyage spirituel à mon rythme, sans suivre les tendances, juste me laisser porter par mon instinct et mes valeurs. Vivre plus dans le présent avec les gens, et surtout je vais écrire sur ce qui m’inspire, peu importe s’il s’agit d’un sujet populaire ou non.

Free & love

Et vous, comment gérez-vous votre utilisation des réseaux, percevez-vous l’aspect néfaste?
Que pensez-vous de l’image du yoga sur instagram ?
Êtes vous prêt pour une detox digitale?

47 comments

  1. Merci pour cet article qui ne me laisse forcément pas indifférente. Je suis tellement d'accord avec toi sur tous les points et je suis dans la même optique que toi. Vivre et regarder le monde avec ses yeux et pas à travers l'objectif ou l'écran. Bonne soirée

  2. Je suis en voyage, depuis maintenant deux mois, en Amérique du Sud. J’adore prendre des photos, que je post sur Instagram, avec une petite histoire avec, mais pas de façon à faire le buzz. Heureusement pour moi, je suis loin d’etre accroché à mon téléphone, pour justement avoir ce besoin narcissique.. ce que tu dis es vrai, et encore aujourd’hui je m’en disais juste une chose, c’est que j’ai de la chance de le voir des mes propres yeux! Mes notes sur papiers et m’es souvenir sur sont mieux que mes photos Instagram! Des bisous et merci pour cet article. ��

  3. Merci pour ton commentaire, je suis également photographe amateur, et toute cette surconsomation d'images m'a rendu beaucoup moins productive bizarrement… Je regrette le temps où j'étais la seule à prendre des photos lorsque je partais avec mes amis, j'étais toujours celle qu'on attendais, et je prenais un plaisir immense à tout partager dés notre retour! Aujourd'hui tout le monde prend des photos et du coup j'en ai moins envie…

    J'aime bien ton expression "tourisme aquarium" c'est bien imagé 😉 et oui j'ai vécu le même genre d'expérience que toi en Australie!

  4. Merci pour ce commentaire! C'est tout à fait mon avis, essayer tout en continuant le blog, de ne pas être obséder par tout cela et d'utiliser les réseaux de manière modéré et intéligente… même si ce n'est pas toujours facile! Quant au voyage je vais là où le vent me porte peu importe si c'est à la mode ou pas tant que ça me fait plaisir 🙂 c'est ça l'important au fond, être authentique et épanouie sans se comparer aux autres.

  5. Merci pour ton commentaire ça fait plaisir de constater que je ne suis pas la seule blogueuse à avoir se ressenti 🙂

  6. Merci pour ton commentaire ça fait plaisir de constater que je ne suis pas la seule blogueuse à avoir se ressenti 🙂

  7. Je pense que je vais faire de même! Malgré que parfois me trimballer mon reflex me fatigue un peu, je pense que ça permet de faire de la photo pour le plaisir et moins avec l'intention de la partager immédiatement! Rien n’empêche de partager plus tard quelques sélections 😉

  8. Je te rejoins parfaitement ! Les réseaux sociaux faussent beaucoup de chose dans les souvenirs, les interactions … Je pense que nous sommes beaucoup à avoir succombé à l'appel de la photo parfaite, qui va se noyer dans le flux insta de nos abonnées. Depuis l'année dernière j'ai décidé de ressortir mon appareil photo, et de ranger mon portable quand je suis en vacances. Les premiers jours on été "difficiles" (c'est chaud à admettre) mais après ce n'est que du bonheur 😉

  9. Les réseaux sociaux et internet de manière générale doivent rester un outil et non une fin en soi je pense.
    Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'en ai d'ailleurs encore eu la preuve ce weekend. Je suis partie dans le cadre de mon boulot à Chamonix. Samedi matin on a fait une rando en raquette. J'ai fais des photos. Pour me souvenir, pour pouvoir revoir ces paysages de dingue quand j'en aurai envie. Pour graver ces moments que j'ai partagé avec ma meilleure amie qui m'accompagnait.
    Et je m'agaçais de voir ces deux nénettes de notre groupe, hyper occupée à poser, à refaire 25 fois un boomerang pour qu'il rende le mieux possible, à se retrouver en petit pull tout fin par -4° avec 30cm de neige parce que c'est plus joli qu'une doudoune sur une photo.
    Et j'ai eu envie de lui dire "au lieu de t'asseoir et de faire semblant de regarder le paysage pour qu'on te prenne en photo, tu veux pas juste t'asseoir, lâcher ton téléphone, respirer à fond et juste en prendre plein les yeux ?".

    Prendre des photos oui. Mais le voyage ne se résume pas à ça. C'est et ça doit rester une expérience qui repose sur des sensations et des émotions.

  10. J'ai cette tendance, mais j'essaie de poser le téléphone pour vivre!

  11. Moi je dis chapeaux ! Bravo ! Un bel article bien rédigé et très édifiant. Une réalité bien triste que j'ai pu observer en Australie (comme toi apparemment). Moi j'appelle ça le "tourisme aquarium" : on vient, on prend son selfie pour prouver qu'on y été (comme si on avait besoin de prouver ce genre de choses…ça en dit long) puis on repart. Next ! Pas le temps de ressentir, pas le temps au cerveau de forger des souvenirs, car selon moi, aucune photo ni vidéo ne peut remplacer des souvenirs vécus par ses propres yeux et gravés dans notre mémoire. La photo est censée être un support, juste l'étincelle qui embrase notre mémoire lorsqu'on la regarde. J'ai voyagé un mois et demi dans l'Outback avec une fille qui ne pouvait s'empêcher d'instagrammer tout ce qu'elle pouvait (quand elle avait une connexion, et oui pas facile dans l'Outback la pauvre). Le bilan était bien triste pour elle, visiblement elle avait oublié la plupart de ses précédents mois de voyage à force de les vivre devant son écran…

    Je suis photographe amateur et je voyage actuellement. J'ai parfois moi aussi cette petite voix intérieure qui me dit de poster sur Instra sinon je risque de perdre des followers… alors ton article m’intéresse au plus haut point. Mais en général je ne post rien, non pas par flemme, mais simplement parce que je n'ai même pas envie d'y consacrer du temps quand je voyage, j'ai vraiment mieux à faire. Et puis dans le fond, qu'est ce que ça m'apporterait si ce n'est de flatter l'égo. Alors mes amis doivent me prier pour que je leur envoie des photos/nouvelles. Dans le fond j'aime bien ce côté "voyage comme avant", où l'on devait attendre le retour de la personne pour en découvrir les périples, et où seul notre imagination nous permettait de patienter jusque là.

    Merci encore pour cet article !

  12. Reflexion intéressante. On a beau s'en plaindre, posséder un blog/instagram/page facebook etc… c'est déjà mettre un pied dans une vie connectée et de partage. À partir de là, il faut choisir d'écrire/diffuser pour le simple plaisir du partage, ou alors pour se vendre sous son meilleur jour. Quand on fait ce second choix, difficile de sortir du flux ininterrompu d'articles, images et autres films de voyageur selfisovaures ayant tous le même but: Vendre du rêve avec leur face en premier plan.

    Pour moi qui ai commencé l'aventure du blog de voyage tardivement, j'y vois bien sur le côté néfaste de la sur-connexion mais malheureusement aussi de la saturation de l'attention des lecteurs. Ne nous voilons pas la face, nous visitons tous les mêmes endroits, les mêmes lieux et attractions. Difficile dans ce cas d'attirer le lecteur alors que des milliers d'autres sites/pages/blogs traitent exactement du même sujet. Alors que fait-on? On monopolise l'attention en étant hyperactif du réseau social ou on change nos habitudes de voyage?
    Ou pourquoi pas simplement profiter sans toujours vouloir partager? 🙂

  13. Merci pour ton commentaire, je suis également photographe amateur, et toute cette surconsomation d'images m'a rendu beaucoup moins productive bizarrement… Je regrette le temps où j'étais la seule à prendre des photos lorsque je partais avec mes amis, j'étais toujours celle qu'on attendais, et je prenais un plaisir immense à tout partager dés notre retour! Aujourd'hui tout le monde prend des photos et du coup j'en ai moins envie…

    J'aime bien ton expression "tourisme aquarium" c'est bien imagé 😉 et oui j'ai vécu le même genre d'expérience que toi en Australie!

  14. Merci pour ce commentaire! C'est tout à fait mon avis, essayer tout en continuant le blog, de ne pas être obséder par tout cela et d'utiliser les réseaux de manière modéré et intéligente… même si ce n'est pas toujours facile! Quant au voyage je vais là où le vent me porte peu importe si c'est à la mode ou pas tant que ça me fait plaisir 🙂 c'est ça l'important au fond, être authentique et épanouie sans se comparer aux autres.

  15. C'est tellement de ce genre de spectacle que ma réflexion est né! Comment tout en restant connecté ne pas dérivé dans le coté obscure lol? Tu as tout a fait raison ça ne doit pas être une fin en soi!

  16. MERCI A TOUS pour vos commentaires super constructifs! C'est pour cela que j'écris sur ce blog! Pour ouvrir la discussion, partager nos réfléxions et avancer ensemble <3

  17. Comme pour tout il s’agit d’equilibre … je n’ai pas bcp de followers parce que je poste ce que j’aime seulement sans me préoccuper des « résultats » même si bien sûr je suis contente quand on aime mes publis. C’est peut-être aussi parce que je viens du blogging avec un blog qui marche bien et dc je me sens moins dépendante des RS. Par contre c’est comme tout, les gens se lassent et les photos trop « parfaitement instagramées » commencent à ennuyer ! Comme je l’ai écrit ici : http://www.babidji.com/2018/01/instagram-la-star-des-reseaux-sociaux.html?m=1 j’ai viré les comptes trop stéréotypés de mon fil et continue à être accro aux petites pépites que je découvre sur IG

  18. Comme toi, ça commence à me fatiguer ce partage omniprésent. Quand je vois ceux qui en plus du blog, d'Instagram, Twitter et Facebook font des stories, je n'arrive pas à comprendre comment ils font pour profiter du moment. En tout cas je n'y arriverais pas personnellement. Et puis bon, ce n'est pas pareil quand on est pro et amateur. En tant que membre de cette dernière catégorie, je me verrais mal passer mes vacances avec mon mari complètement déconnectée de la vraie vie !

  19. j'ai oublié mais en lisant ta bio "combien de pays as tu visité?" ahaha je me suis tellement déjà dit ce truc qu'on est pas dans une compétition !! quand je vois sur les blogs, cette année 10 pays !! pathétique course aux voyages. de notre coté on aime tellement ça qu'on a prévu un tour du monde en fin d'année, 7 mois avec nos bébés en mode "slow travel" évidemment !! d'ailleurs ça aussi je me suis dit que cette société est dingue pour devoir inventer des mots comme slow life et slow travel ……. bonne soirée et je reviendrai par ici 🙂

  20. salut ! je tombe pour la première fois sur ton blog et cet article je le trouve tellement vrai. C'est exactement la raison pour laquelle de mon coté j'ai décidé de ne pas écrire de blog. je sais qu'il y a un moment où il y aurait eu un risque que je me dise " il faut que j'aille là pour en faire un bel article et de belles photos", prise dans l'euphorie du flottage l'égo. l'horreur. La consommation du voyage… Par contre c'est vrai que j'adore poster sur instagram, j'aime partager les photos que j'aime lors de nos voyages avec nos 2 petites koalas et ça fait toujours plaisir de recevoir de gentils commentaires c'est sur. Lorsqu'on arrive a se détacher du nombres de like…au début il y a une sorte de frénésie lorsqu'on découvre bim bim bim plein de like a peine la photo postée. Puis on banalise et tant mieux. Lors de notre dernier voyage a santorini (destination hautement instagramable) on a vu des scènes incroyables de gens seuls se prenant en photo avec un trépied en train de poser ou de "rire" pour la photo. in-cro-yable. surréaliste…absurde. c'est une réelle et triste addiction à l'image de la société individualiste, consommatrice et n'ayant plus de repères stables permettant de valoriser l'ego de chacun. Je suis en dernière année de pédopsychiatrie et je pense qu'on n'imagine pas encore le fléau des réseaux chez les ados. et quand je vois les blogueuses en stories qui "nous" parlent… je me dis que quand meme elles sont en train de se parler a elles mêmes toute la journée face a leur téléphone…. absurde encore une fois. bref ces réseaux n'ont de social que le nom. et dernière remarque (de pédopsy ^^) je me demande quelles vont être les conséquences de l'addiction aux portables des parents sur le développement de leurs enfants qui grandissent avec des parents a coté sur leurs écrans respectifs. ça me fait flipper mais je sais que j'aurais comme ça toujours du boulot sans aucun doute 😉 aller pour finir : mon compte instagram : @elsa_clv ahaha

  21. Merci pour tes commentaires instructifs et bienveillants Elsa, tu m'a fais beaucoup sourire 🙂 je me demande aussi ce que tout cela vas donner! j'ai la sensation que dans plusieurs années les nouvelles générations s’affligeront de notre manque de discernement face à ce fléau. Un peu comme on l'a fait avec la cigarette… en effet aujourd'hui on trouve cela hallucinant qu'a l'époque de nos parents, il n'était pas choquant de fumer fenêtres fermées dans la voiture avec les enfants à l'arrière!!! Bref de mon coté je vais m’efforcer de pas tomber dans ces pièges digital malgré mon blog promis! En tout les cas continuez de voyager avec vos enfants, de leur faire découvrir le monde réel et ses diversités 😉 je trouve ça super <3 et au plaisir de te revoir par ici 😉

  22. Un super article qui pousse à une belle réflexion… Plus que nécessaire par les temps qui courent ! En tant que blogueuse tout fraîchement débarquée sur la blogosphère, je suis heureuse de croiser la route de ce genre de réflexions et de blogs, qui vont m'aider à rester authentique tout au long de ma progression.
    Je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il faut vivre sa vie en mode "réel" et ne pas se laisser envenimer par les réseaux sociaux qui greffent petit à petit un téléphone, tablette, appareil photo, caméra dans la main et devant les yeux. Pour tout te dire, je me demande même si je vais avoir assez de photos pour illustrer les articles de mes prochains voyages, car j'ai tendance à oublier de sortir l'appareil… 🙂 En plus de 2 ans vécus en Islande, je n'ai pratiquement pas de photos d'aurores boréales, car j'étais plus occupée à les observer danser qu'à placer mon appareil photo sur un trépied et effectuer les réglages nécessaires pour prendre de beaux clichés !

    Il est malheureusement de plus en plus dur de se tenir à l'écart du monde digital et de tous ses dangers, et de plus en plus facile d'en devenir petit à petit dépendant… Mais je crois que les choses sont en train de changer, très lentement et cela reste une minorité, mais beaucoup de personnes commencent à se rendre compte de tous ces effets néfastes (ou s'en sont rendus compte dès le début!) et essayent d'éveiller les consciences, comme tu le fais dans cet article.

    Tous ces outils digitaux sont tellement extraordinaires quand ils sont utilisés à bon escient, que je suis certaine que tôt ou tard ces mauvaises répercussions seront pour la plupart contrées, pour n'exploiter que le bon côté des réseaux sociaux (à l'inverse de maintenant) 😀
    * pensées positives * !

    Je reviendrai faire une visite plus approfondie de ton blog, car j'aime les sujets que tu traites et ta façon de voir les choses !

    Déborah

  23. Un grand merci pour cet article aussi intéressant que bien écrit !
    J'auraia pu l'écrire mot pour mot… car c'est exactement ce que je pense et ressens.

  24. Merci Deborah pour ce commentaire 🙂 je suis un peu comme toi, j'essaye d'illustrer mes articles avec mes propres photographies (étant en plus photographe), mais j'en manque souvent car j’oublie où je n'ai pas l'envie parfois! Alors je l'avoue quand le sujet s'y prête il m'arrive d'utiliser des photos libres de droits (comme dans cet article) en me disant que je les remplacerai plus tard (ou pas…) lol Bref je veux continuer ce blog car j'y prends plaisir, mais si cela devient une contrainte et que ça devient néfaste pour ma santé mentale, je dis non!

    Et tu as raison le débat devient de plus en plus présent à ce sujet, et les gens prennent de plus en plus conscience de ce danger, je suis sûre que dans quelques années on n'utilisera plus tout cela de la même manière…

  25. Je suis incapable de poster en direct pendant que je voyage. Déjà je n'ai pas de smartphone (ça aide) mais surtout, je suis bien trop occupée à profiter de ce que j'ai sous les yeux pour ne serait-ce que penser que je peux mettre des trucs sur Internet pour divertir/inspirer les gens. J'estime que la personne à divertir/inspirer avant tout… c'est moi ! Quant à mettre en scène mes photos… faudrait déjà que je pense à dégainer mon appareil au bon moment : je ne compte plus le nombre de fois où j'ai quitté un lieu en me rendant compte que j'avais oublié de prendre quelques clichés… Je fais vraiment une blogueuse à deux balles 😀

    Globalement les réseaux me laissent indifférente et ces millions de clichés pris sous le même angle, avec le même filtre, la même pose, les mêmes accessoires, ne me font pas rêver. C'est tout le contraire. Des images de papier glacé, loin de la réalité, avec des couleurs tellement retouchées que quand tu arrives sur le lieu, tu ne reconnais même pas l'endroit… Je ne comprends vraiment pas l'intérêt qu'ils suscitent, pour moi ces photos n'ont pas d'âme : mais faut croire que ça plaît car c'est ce qui marche ! Et même si on observe de plus en plus de critique, les choses sont loin de changer…

    Heureusement que l'on trouve encore des comptes avec un contenu moins travaillé, plus spontané, qui racontent des histoires et proposent un regard sur le monde auquel on peut plus facilement s'intéresser. La banalité du quotidien et découvrir de nouvelles destinations avec une espèce de candeur rafraîchissante fonctionnent bien mieux chez moi !

  26. Je suis bien d'accord que le voyage est devenu une course aux followers et aux likes. J'avoue jouer ce jeu parfois aussi mais j'essaye toujours de deconnecter quand je voyage 🙂

  27. intéressant cet article. Je suis bien d'accord, et je suis lasse de voir toujours les mêmes images… même quand elles sont jolies ! En tant que blogueuse, je suis déjà partie dans des blogtrips… où j'avais l'impression de voir tout le monde prendre LA même photo avec LA même pose, voire de se prendre en permanence en photo… je crois que 2018 sera l'année du recul, c'est bien aussi de profiter avec ses yeux et de ne pas avoir toujours l'oeil sur le téléphone ou l'appareil photo !

  28. Très bonne réflexion ! Je reconnais être accro aux réseaux sociaux et aimer partager mes photos sur Instagram. On devrait tous laisser tomber le portable de temps à autre !

  29. Ton article est superbe et tellement vrai. Pour ma part, j'ai voulu commencé un blog à mon retour d'un voyage en Inde. J'avais tellement de photos, de souvenirs à partager que je pensais que le blog serait l'outil idéal pour réaliser ce rêve. Mais petit à petit, ce tourbillon des réseaux sociaux qui vous jettent en pleine figure des dizaines et des dizaines d'articles de voyages chaque jour a fini par créer chez moi une overdose d'images toutes plus artificielles les unes que les autres, une overdose d'articles qui tournent en rond et qui n'ont pour unique but que le gain de likes sur une page facebook ou un compte Instagram. A croire que tout le monde a eu la même idée sur cette planète. Ecoeurée, je me suis désabonnée des plus grands blogs qui pour moi ne reflétaient plus l'idée première que j'avais du blog mais reniflait uniquement l'appât du gain, de l'argent facile en vantant les mérites de formations bidons ou d'autres attrape-sous. Vivre chaque instant du voyage sans penser à publier à chaque seconde une photo, une vidéo qui fera sensation. Profiter de chaque instant, de chaque rencontre pour revenir avec des souvenirs plein la tête. C'est ça le voyage finalement.

  30. Ton article est superbe et tellement vrai. Pour ma part, j'ai voulu commencé un blog à mon retour d'un voyage en Inde. J'avais tellement de photos, de souvenirs à partager que je pensais que le blog serait l'outil idéal pour réaliser ce rêve. Mais petit à petit, ce tourbillon des réseaux sociaux qui vous jettent en pleine figure des dizaines et des dizaines d'articles de voyages chaque jour a fini par créer chez moi une overdose d'images toutes plus artificielles les unes que les autres, une overdose d'articles qui tournent en rond et qui n'ont pour unique but que le gain de likes sur une page facebook ou un compte Instagram. A croire que tout le monde a eu la même idée sur cette planète. Ecoeurée, je me suis désabonnée des plus grands blogs qui pour moi ne reflétaient plus l'idée première que j'avais du blog mais reniflait uniquement l'appât du gain, de l'argent facile en vantant les mérites de formations bidons ou d'autres attrape-sous. Vivre chaque instant du voyage sans penser à publier à chaque seconde une photo, une vidéo qui fera sensation. Profiter de chaque instant, de chaque rencontre pour revenir avec des souvenirs plein la tête. C'est ça le voyage finalement.

  31. Excellent article, je suis entièrement d'accord avec tout ce qui est écrit! Et c'est un blogueur voyage qui parle…

    Je le dis, dans mon cas, j'en ai rien à foutre du nombre de likes, d'abonnés Insta, etc… Je me bats pour mon blog avant tout! Les réseaux sociaux, j'ai des comptes mais je passe peu de temps dessus (à ce jour, j'ai moins de 300 abonnés Insta, c'est pour dire…). Je profite de l'instant présent, je prends des photos, mais je ne raisonne pas "instagrammabilité" ni potentiels likes ou followers que je vais acquérir grâce à telle ou telle photo.

    On en arrive à un tel point aujourd'hui, je vois passer de plus en plus d'articles "Les 10 spots les plus instagrammables de telle ville". Ça en devient pathétique…

  32. Excellent article, je suis entièrement d'accord avec tout ce qui est écrit! Et c'est un blogueur voyage qui parle…

    Je le dis, dans mon cas, j'en ai rien à foutre du nombre de likes, d'abonnés Insta, etc… Je me bats pour mon blog avant tout! Les réseaux sociaux, j'ai des comptes mais je passe peu de temps dessus (à ce jour, j'ai moins de 300 abonnés Insta, c'est pour dire…). Je profite de l'instant présent, je prends des photos, mais je ne raisonne pas "instagrammabilité" ni potentiels likes ou followers que je vais acquérir grâce à telle ou telle photo.

    On en arrive à un tel point aujourd'hui, je vois passer de plus en plus d'articles "Les 10 spots les plus instagrammables de telle ville". Ça en devient pathétique…

  33. Je découvre ton blog et je me retrouve dans ce que tu retranscrit. Nous avons commencé le blog dans l'idée de partager avec d'autres voyageurs, d'échanger, etc. Mais en dehors des rencontres en voyage, difficile d'avoir des rapports authentiques sur la toile. Alors la question du sens du blog/réseaux sociaux, on l'a eu et on l'a encore parfois. Heureusement, que quelques lecteurs nous envoient leurs ondes positives pour poursuivre. En tout cas, nous sommes partis une première année, sans instagram, peu de réseau, juste quelques publications. On a vraiment vécu le moment présent. On ne regrette rien mais cela nous a isolé et frustré de n'avoir rien partagé au fur et à mesure une fois de retour à la maison. Instagram est nouveau pour moi, je ne suis pas du genre hyperconnectée, mais pourtant je me fait parfois happée par cela. Alors, le tout est je pense de trouver un équilibre et de régulièrement se poser la question. Mais pourquoi je fais ça ?

  34. Je découvre ton blog et je me retrouve dans ce que tu retranscrit. Nous avons commencé le blog dans l'idée de partager avec d'autres voyageurs, d'échanger, etc. Mais en dehors des rencontres en voyage, difficile d'avoir des rapports authentiques sur la toile. Alors la question du sens du blog/réseaux sociaux, on l'a eu et on l'a encore parfois. Heureusement, que quelques lecteurs nous envoient leurs ondes positives pour poursuivre. En tout cas, nous sommes partis une première année, sans instagram, peu de réseau, juste quelques publications. On a vraiment vécu le moment présent. On ne regrette rien mais cela nous a isolé et frustré de n'avoir rien partagé au fur et à mesure une fois de retour à la maison. Instagram est nouveau pour moi, je ne suis pas du genre hyperconnectée, mais pourtant je me fait parfois happée par cela. Alors, le tout est je pense de trouver un équilibre et de régulièrement se poser la question. Mais pourquoi je fais ça ?

  35. Un très bel article qui fait réfléchir sur notre vision du voyage, que beaucoup consomment et n'en retire rien d'autres que des images à partager. Même ces images sont importantes également pour notre patrimoine, nos souvenirs, il est vrai qu'elles ne doivent pas prendre le pas sur le voyage en lui-même. Nous sommes photographes et adeptes du slow travel car nous avons appris à observer avant de figer un instant. Il est donc possible de faire les deux, à condition de ne pas surcharger son voyage.

  36. Bravo Marie pour ce commentaire, je me reconnais totalement dans tes propos, c'est ce que je ressens également durant mes voyages (moi non plus je fais pas une vraie blogueuse Lol).
    Bref c'est comme dans tous les domaines je suppose, il y a le produit commercial aseptisé et souvent peu qualitatif dans le fond qui fonctionne, et en face ceux qui s'essayent à partager des choses plus authentiques et originales avec souvent plus de réflexion…

    Mais comme tu dis perso ce qui me touche le plus, et ce que j'ai envie d'essayer de transmettre c'est des choses simples plus spontanées et honnêtes 😉 tant pis si ce n'est pas ce qui fonctionne, c'est trop important de rester proche de ses valeurs!

  37. Haaaa merci pour ton com Cécile, moi qui vais vivre ma première aventure blogtrip avec d'autres blogueurs, je t'avoue avoir un peu peur de ça loool. Après tous les efforts que j'ai mis en œuvre pour ne pas me faire contaminer, je sens que ça vas être une épreuve, je vais essayer de ne pas me faire trop influencer hahaha.

  38. Je suis tellement d'accord avec toi Magali, je fais vraiment une piètre blogueuse lol, mais mon bien-être et mon épanouissement passeront toujours avant les résultats du blog, de mon instagram ou autre!
    Et j'espère, le plaisir de partager et aider les autres toujours avant l'aspect commerciale! Finalement plus on vit nos voyages et expériences pleinement plus on peut partager des choses profondes et authentiques 😉

  39. Merci Sandrine, oui tu as raison, c'est une très bonne question à se poser je pense afin de pas se laisser emporter! Depuis cet article de mon coté j'utilise toujours mes réseaux sociaux, mais je n'y attache que très peu d'importance et je ne m'impose aucunes contraintes, je poste quand j'ai le temps et l'envie, et ça me vas très bien, le plus important pour moi c'est la qualité de mon blog, et ensuite qui aime sincèrement me suive 😉 Peut être cela peut aider à avoir des rapports plus authentiques même sur la toile 😉

  40. Merci Roobens, oui tu as raison c'est la qualité du blog le plus important! Et surtout que ce que tu fais te fasse du bien et soit en accord avec tes valeurs et qui tu es vraiment. Bref essayons de rester authentique!!!

  41. Merci pour ce commentaire, j'aime l'idée de prendre le temps d'observer avant de figer l'instant ;-)je vais garder cette belle citation en mémoire 😉 Moi même photographe, ici je ne dénigre évidement pas les belles images, et j'espère continuer à en voir sur les réseaux, mais je suis naturellement plus touchée par des photos authentiques que celles trop travaillées.. Et oui vive le slow-travel, le monde et la vie ne sont pas une course 😉

  42. Merci Anaïs pour cet article! Je te rejoins totalement! Récemment, j'étais dans l'un des plus beaux jardins de Marrakech [le jardin de Majorelle]. J'ai vu une horde de mannequins-instagrameuses faire des poses et encore des poses sans se soucier du lieu! Mais [merde!] ce n'est tellement pas ça le voyage! Toutefois, je suis aussi [bloggeuse] et j'utilise les réseaux sociaux comme une grande partie de notre génération mais avant de capturer l'instant, je le savoure intensément! Encore, merci pour cet article tellement réaliste!
    Alexandra

  43. Merci Alexandra pour ton commentaire, lol je visualise complétement la scène hahaha, l'essentiel, c'est que de ton coté tu arrives à le gérer pour que ça ne te bouffe pas 😉 et je sais bien qu'en tant que blogueuse ce n'est pas toujours facile…

  44. Article très intéressant, qui soulève bien quelques questions sur notre mode de consommation actuelle, de plus en plus d'articles dénoncent un tourisme favorisant uniquement les selfies et post Insta. Après vaut mieux sortir de chez soi et voyager même si c'est pour prendre des selfies que rester enfermer chez soi et ne jamais voyager

  45. Je suis d'accord avec toi à 200% !
    1° Les filtres dans Instagram sont complètement pourris, un photographe professionnel n'utilisera jamais ce type de filtre au risque de dénaturer ses photos.
    2° Certains photographes pro quittent Instagram une fois qu'ils se sont faits connaitre parce que c'est chronophage.
    3° Instagram n'apporte rien intellectuellement.
    4° Beaucoup de photos amateurs postées dans Instagram sont ratées, mais comme les gens n'y connaissent rien ils trouvent ça super génial, ils les imitent et ça crée une tendance.
    5° On ne peut pas être connecté H24 et avoir une vie. C'est justement parce que la vie des gens est creuse qu'ils la remplissent avec des like, sans ça ils n'existent pas.
    5° La technologie peut avoir des bons côtés comme des mauvais, tout dépend de comment on l'utilise.
    6° Les réseaux sociaux ont crée une addiction, ils sont la drogue moderne de homo consumericus.

    Bye

  46. Cet article me semble s’inscrire dans une logique de plus en plus moralisatrice du voyage, qui me gêne un peu. Il y aurait les bons et les mauvais voyageurs. D’un côté celleux qui s’ouvrent au monde (ou croient le faire), qui font dans le culturel, etc. De l’autre, les touristes nazes : avant, qui se pressaient dans les cars des tours-opérateurs et, aujourd’hui, qui veulent tout instagrammer. Mais cette distribution de bons points entre pratiques légitimes et illégitimes ne questionne jamais la pertinence même du voyage / tourisme en général. Tout ça reste quand même fondamentalement une pratique consumériste (à part pour qui adopte vraiment une logique « slow travel »), un ego trip, et une accumulation de capital symbolique. D’un côté, il y a celleux qui le feront « vulgairement » avec une photo ultra posée sur un réseau social. De l’autre, celleux qui vous assommeront avec leur « expérience de vie inoubliable dans ce village maori (mais j’ai pas de photo à te montrer parce que je vivais vraiment le truc, pas comme un-e plouc) ». Franchement, il suffit de pousser un peu les « vrais voyageurs-euses » pour que, à 90 %, le seul enseignement tiré de leur voyage soit « ils vivent plus heureux que nous avec beaucoup moins, ils ont des vraies valeurs »… iels viennent de découvrir la pauvreté au soleil, quoi. Ou, mieux encore, « la nature est si belle et fragile » (…mais je vais continuer de prendre l’avion deux ou trois fois par an avant d’aller mettre la pression par ma seule présence sur cet écosystème magnifique). Pour ma part, je trouve que celleux qui se contentent d’en tirer une photo de profil stéréotypée ont au moins le bon goût d’être finalement moins normatifs.
    PS : ça ne vise pas nécessairement ce blog et son auteure, hein, c’est plus une tendance de fond.

  47. […] Puis très vite c’est la phase deux qui s’est mise en marche, celle gouvernée par la peur, le stress, l’anxiété. Cette peur du vide, de ne plus exister, a déclenché une forte activité sur les réseaux sociaux. Un partage qui certes permet de créer le lien nécessaire pour éviter l’isolement mais qui a aussi ces aspects négatifs et anxiogènes comme j’en parle dans « quand la vie devient un concours d’images instagrammables » […]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *